Prêts à relever les défis de la reprise !

La pandémie COVID-19, et les mesures de confinement qui y ont été associées, ont touché de plein fouet l’ensemble du tissu économique. Pour cause : le monde pourrait connaître la pire crise économique depuis 1945. Le CAC40 a déjà perdu un quart de sa valeur depuis le début de la pandémie.

En France, la production industrielle a diminué de 16,2% en mars 2020. L’industrie et les services sont les secteurs les plus fortement touchés, mais les TPE tous secteurs d’activité sont en grande difficulté.

En Martinique, le CEROM (les Comptes Économiques Rapides pour l’Outre-Mer) a réalisé avec l’IEDOM (Institut d’Émission des Départements d’Outre-Mer) et l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques), une première estimation de la perte d’activité depuis le 17 mars (début du confinement) liée à l’épidémie du coronavirus.

Parmi les secteurs accusant les plus importants reculs d’activité : l’hébergement restauration (-90%), les activités de services qui regroupent un grand nombre d’entreprises liés au tourisme (-76 %) et la construction (-75 %).

Si les problématiques de trésorerie, de foncier, de charges, de fiscalité et tous les autres aspects liés à la vie de l’entreprise sont pris en charge par l’État et les collectivités territoriales,  une question reste en suspens : comment appréhender, puis gérer le stress et les émotions qui découlent de cette situation inédite ?

Telle la préparation des sportifs de haut niveau pour une grande compétition, la préparation mentale aux nouveaux défis qui se présentent aux entrepreneurs dans les jours à venir est capitale…

SPORTS’INDIES, agence conceptrice d’expériences fortes articulées autour du Sport, fondée par Leslie ARDON (ancienne basketteuse professionnelle) a donc assuré à la demande de Technopole Martinique, un cycle de trois webinaires pour tenter d’y répondre.

De l’avis de la quinzaine de participants (entrepreneurs et/ou salariés de TPE), le questionnement est sérieux et omniprésent. La moitié d’entre eux se sent submergée et impuissante face à l’ampleur des évènements qui se présentent subitement. Pour autant, entamer la reprise de son activité – ou non – peut se faire de façon sereine. Prioriser, relativiser, accepter : trois mots d’ordre que les participants ont tenté d’intégrer à l’aide d’outils concrets. Se connaître pour mieux rebondir et avancer : autre clef abordée au cours des trois rencontres. Outillés pour construire leur « après confinement », le travail peut maintenant commencer, sur tous les fronts.

Rappelons qu’en cette période critique et en complément des dispositifs nationaux et locaux, la CACEM accompagne les entreprises du centre à travers quatre axes :

  1. La poursuite et le renforcement des missions d’écoute, d’information, d’orientation, et d’assistance technique
  2. La mise en place de dispositifs de soutien à la trésorerie des entreprises en difficulté
  3. La facilitation de l’écoulement de la production locale
  4. La préparation à la reprise et à la relance

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