ŒnoFWI : du vin de goyave, qui l’eût cru ?

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Max Catherine produit et commercialise des vins de fruits tropicaux depuis son atelier à Ducos. Son produit phare : le vin de goyave. Artisanale, la production d’Oenologie French West Indies devrait atteindre une échelle industrielle, fin 2011, en préservant un positionnement haut de gamme.
 
Cherchez l’erreur. Le lauréat du concours des Mapipi de l’invention et de l’innovation 2010, Max Catherine, est un œnologue singulier. Il a créé sa marque de vins de fruits tropicaux, Fruité des îles. Pourtant, il ne boit pas d’alcool.
Ce docteur en « Génie enzymatique, bioconversion, microbiologie », passionné de R&D, travaille depuis 8 ans sur la fermentation de la goyave. Si le procédé de vinification est classique, la difficulté tient dans la liquéfaction de la purée de goyave.
 
Un produit du terroir très aromatique.
 
Produit du terroir très apprécié des consommateurs, ce vin, à 11° d’alcool et composé de 50 % de fruits, présente la particularité d’être très aromatique. Il régale les papilles comme il surprend à la vue. Au fond de ces bouteilles de 75 cl, un dépôt …de pépins de goyave.
 
Max Catherine vend jusqu’à 300 bouteilles par mois sur les foires agricoles et gastronomiques. Mais à lui tout seul, l’ingénieux producteur et professeur au Lycée agricole du Robert, a du mal à satisfaire la demande. Fin 2011, une unité de production importante. L’objectif à terme : exporter en France, en Europe et aux États-Unis.
 
La Technopole a accompagné Max Catherine dans la recherche de subventions européennes et la définition de sa stratégie marketing. Un soutien souhaité par cet homme plus à l’aise avec les levures qu’avec les démarches administratives.
 

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